“L’avocat de [la prévenue], Me Volz, livrera une excellente plaidoirie à la faveur de sa cliente, érodant quelques convictions au passage. Il démontrera, rapport d’experts à l’appui, que la question de la causalité avec la prévenue concernant l’homicide involontaire ne tient pas la route : la cause de la mort n’est pas la césarienne mais l’hémorragie non diagnostiquée.”.
ASSISES : UN PROCÈS TRÈS GRAVE PLACÉ SOUS LE SIGNE DE L’ÉLOQUENCE
« Il me revient la tâche de faire résonner la voix de la défense », déclarait solennellement le jeune Maître Alexandre VOLZ, avocat de l’accusé, à l’aube d’une plaidoirie éclairée et inspirante.
« Quand vous sortirez, vous aurez le droit de le détester pour ce qu’il a fait à cet enfant. Mais avant ça, dans le cadre du délibéré, vous endossez le costume d’une responsabilité bien plus grande : rendre une justice équitable. L’heure n’est pas à la haine et à la revanche. La justice n’est plus celle du Talion. Oeil pour œil et le monde devient aveugle, disait Gandhi avec une sagesse que je pense prémonitoire » s’adressait-il aux juges.
L’avocat racontera le destin d’un homme, guidé par une pulsion qu’il
ne connaissait pas, dont la vie s’était trouvée brisée à cause de « quelques secondes de folie », s’emparant d’une « opportunité qu’il n’avait pas cherché à avoir ».
Vous avez le pouvoir d’être sévère, la loi vous le permet. mais vous avez le devoir d’être juste »